Soulager le mal de dos avec l’hypnose
Les douleurs dorsales peuvent avoir des origines physiques et mécaniques comme cela est le cas à partir d’un accident ou d’un traumatisme tel qu’une chute. Mais elles peuvent aussi avoir des origines émotionnelles et psychiques (blocages, cicatrices émotionnelles, etc.). C’est dans cette seconde catégorie que l’hypnose intervient pour réduire les maux de dos et leurs ressentis.
Hypnose et douleurs
L’hypnose est une pratique durant laquelle l’état de conscience du sujet ou du patient est modifié.
Concrètement le patient demeure conscient de ce qui se passe et de ce qui se dit autour de lui, mais une sorte de passerelle est créée entre sa conscience et son inconscient. C’est dans ce lien que se trouve le moyen d’aller chercher des ressources de guérison.
L’hypnose en elle-même ne guérit pas ni ne soigne les maux de dos, mais cherche à détourner le ressenti de la douleur dorsale en la comprenant et la dissociant.
C’est pourquoi l’hypnose, en cas des maux de dos, est préconisée comme complément d’un médicament, d’un suivi médical, d’un massage ou d’une physiothérapie.
Un processus bien cadré
Le recours à l’hypnose pour traiter la douleur en lien avec le dos est de plus en plus sollicité.
On estime que cette approche s’avère particulièrement utile et intéressante quand la douleur dorsale n’est pas encore devenue chronique.
Toutefois, le « succès » demeure lié à la condition que le patient ou le sujet soit disponible au changement et accepte cette méthode.
L’hypnose n’est pas le seul travail de l’hypnothérapeute, mais bel et bien d’un échange basé sur la confiance entre le professionnel et le patient.
Ce processus de l’hypnose en cas de douleurs dorsales se passe traditionnellement en 3 étapes :
1. L’induction : cette phase consiste à différencier l’état de conscience du patient en lui proposant de fixer son attention sur un objet tout en effectuant un travail de respiration et de relaxation.
2. La dissociation-confusion : le patient se retrouve coupé de ses perceptions sensorielles (auditives, visuelles, tactiles). Son corps est alors engourdi.
3. L’ouverture : le patient entre en relation avec son corps. Il a l’impression de « quitter » littéralement » son corps et de s’observer d’un point de vue externe. Par le biais d’un échange continu avec l’hypnothérapeute, le patient met des mots sur ce qui lui arrive. Commence alors un travail de guérison auquel participe le thérapeute en cherchant à détourner l’attention de la douleur afin que le ressenti du mal dorsal ne soit plus automatiquement mal interprété par le cerveau.
Actions de l’hypnose sur la douleur
· Focalisation de l’attention qui absorbe la conscience ordinaire puis bascule en conscience dite hypnotique (l’imaginaire s’active) ;
· Dissociation : tandis que votre corps est ici, votre esprit est ailleurs ;
· Suggestion : modification subjective du temps et des sensations.
Dans le cas d’un mal de dos, l’hypnothérapeute utilise des métaphores de la douleur : « un étau qui serre », « des aiguilles qui piquent » afin de les modifier et d’en proposer d’autres qui seront liées au soulagement (et non plus à la douleur).
L’accompagnement de la gestion de douleurs des maux de dos par l’hypnose fonctionne particulièrement bien en cas de lombalgie et de sciatiques. Les patients se plaignent moins de douleurs et prennent moins d’antalgiques et arrivent même à poursuivre leur activité professionnelle.
Sources : Bien-assis.fr